Dix conseils pour réussir sa vie par un auteur tchadien

Article : Dix conseils pour réussir sa vie par un auteur tchadien
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9 avril 2017

Dix conseils pour réussir sa vie par un auteur tchadien

Des fois, après le boulot on a besoin de se relaxer, histoire de diminuer un peu le stress au travail, oublier les soucis liés à notre quotidien… La lecture est pour moi un remède à tout cela. Grâce au livre « Les 10 attitudes de réussite dans la vie », écrit par l’auteur tchadien Laring Baou, j’ai pu comprendre comment avoir la paix intérieure, la confiance en soi et en l’avenir. Pour réussir dans sa vie, il nous propose quelques attitudes à adopter.

1- Respirer

Respirer, c’est banal mais vital. La modernité nous a entraînés dans des attitudes négatives, on est tout le temps en mouvement mais pas un mouvement physique. Nous sommes tout le temps occupés, plongés dans les soucis, en train de réfléchir de nos activités… que nous ne prenons pas le temps d’aspirer l’oxygène qu’il faut pour notre cellule. Alors que tout le monde sait qu’on expire du gaz carbonique et on aspire l’oxygène. C’est l’oxygène qui permet au sang de circuler normalement et c’est lui qui permet à tout l’organisme de fonctionner normalement. Or, il se trouve qu’à un certain moment l’oxygène nous manque et certains médecins disent que la maladie cardiovasculaire est liée à cela. Il faut donc prendre le temps de respirer. Laring Baou préconise une technique à faire :

  • Inspirer et expirer à l’ère libre : prendre 10 à 15 minutes pour respirer profondément, le matin et le soir ou chaque fois qu’on fait un travail une réflexion éprouvante. Cela permet d’avoir aussi un temps de repos. Le repos quelque fois n’est pas une perte de temps ça permet à tout le corps de se régénérer.
  • Pratiquer le sport : il y a aussi quelque chose de très essentiel qui permet de se mettre à l’aise pour respirer, c’est l’exercice physique.

2- Méditer

Dans la vie pratique, on peut le constater. Les religieux qui font de longues prières quotidiennes sont plus sereins et plus calmes que les autres fidèles hyperactifs. Alors, pour avoir ainsi la tranquillité d’esprit une technique est proposée dans ce livre. Prendre 15 à 30 minutes au moins dans une journée pour la méditation.

Pour les religieux, c’est simple. L’attention est focalisée sur les prières qu’ils récitent et le silence qui interfère. Et pour ne pas être perturbés par diverses pensées qui traversent l’esprit, certains utilisent le chapelet. Pour les autres, il vaut mieux emprunté la technique des bouddhistes. C’est à dire rester silencieux et faire attention à sa respiration et son cœur qui bat. Le fait de rester assis, éveillé, silencieux, en s’écoutant respirer, sans forcer les choses, sans réfléchir c’est cela la méditation.

Sur cette attitude, Laring Baou cite un l’auteur américain Joseph Murphy qui explique dans son livre intitulé « La puissance de votre subconscient » que nous avons deux intelligences en nous : le conscient et le subconscient. Le conscient gère la parole, les geste, bref tout ce qu’on fait volontairement. Le subconscient dirige nos systèmes vitaux. Quand nous dormons nous ne contrôlons plus notre respiration. La circulation du sang, la digestion, le battement de cœur c’est le subconscient qui les contrôle. Il est très intelligent mais très passive.

Par exemple, nous pensons que tout le monde veut être riche, mais dans la vie de tous les jours vous critiquez la richesse et les riches, votre subconscient retient que vous n’aimez pas la richesse et tous ce que vous faites pour arriver à la richesse vous bloque. Votre conscient, lui, pense que vous voulez devenir riche. C’est le conflit entre le conscient et le subconscient. La méditation est la seule activité qui gère en même temps les deux forces. Quand on reste tranquille, on respire tranquillement et on accueille toutes les idées sans se forcer à la longue il y a une harmonie.

3 et 4- Se connaitre et s’accepter

La meilleure façon de se connaître, c’est d’agir. Si vous connaissez une chose et vous ne la mettez pas en pratique, elle ne reste qu’une vue d’esprit et ne devient pas une réalité. Les connaissances se développent, lorsque nous les enseignons aux autres ou quand nous les mettons en pratique.

La plupart d’entre nous donnons l’impression qu’on se connaît, alors que c’est faux. Parce qu’il y a des choses profondes que nous avons acquis depuis notre enfance dans la famille qui resurgissent parfois dans les rêves ou bien dans les actes que l’on ne maîtrise pas. Dans le silence, dans la méditation, on arrive à découvrir cela.

Quand on se comporte comme un riche on le devient. Quand on se comporte comme un pauvre on le devient aussi. Par exemple, les gens sans activité qui se comportent dignement, s’ils dépensent trop, gardent toujours de l’argent. Alors qu’il y a des gens qui travaillent toute leur vie et n’ont rien.

La vie est paradoxale, s’il y a des choses que l’on n’accepte pas, on crée un conflit, et donc il faut accepter qu’on a un seul destin. Nous sommes tous un projet de Dieu, on naît, on grandit, on vieillit et on meurt. La plupart des gens n’acceptent pas le destin.

L’auteur se confie un peu de sa vie dans ce livre. « J’ai des cheveux blanc, j’ai commencé à les avoir très tôt et si je commence à les noircir ? Pourquoi je dois avoir deux visages ? Un visage pour moi et un autre pour autrui. J’ai décidé de laisser les cheveux blancs et je me suis sentit plus libre que quand je sortais le matin pour pouvoir noircir les cheveux. Même si je refuse de vieillir, les autres organes vieillissent. La condition humaine s’impose à nous et nous faisons bâtir la nature. Si on veut vivre heureux il faut d’abord accepter cela et se battre pour autre chose. Il ne faut pas vivre selon le regard des autres. Un être humain a de la valeur intrinsèque qu’on ne peut pas modifier. Un billet de banque froissé, sali, déchiré mais garde toujours sa valeur. »

5- Avoir confiance en soi

Sans être orgueilleux, il faut toujours avoir une idée positive de soi. C’est important pour tout ce que l’on entreprend dans la vie. Si l’on ne s’aime pas, on ne peut pas aimer les autres. Si nous haïssons, nous haïrons notre prochain comme nous-mêmes. Sur cette attitude, Laring Baou évoque plusieurs notions qui permettent d’avoir la confiance en soi et la paix intérieur : se réconcilier avec soi, mesurer son degré avec d’estime avec soi, éviter les amalgames, s’affirmer sans orgueil, éviter la toute puissance, oser pour vaincre la timidité, éviter de se sous-estimer, combattre le doute, éviter la peur maladive, avoir le courage.

En 2011, quand j’étais en deuxième année de l’université j’ai obtenu un concours de formation en audiovisuelle. Un garanti d’embauche est assuré à la fin de la formation. Quant on sait déjà le problème d’emploi qu’on doit faire face après les études, j’ai tout de suite signé l’engagement. Mais j’ai voulu finir la troisième année de la faculté c’est à dire décroché ma licence et continuer à suivre cette formation. Je me suis confronté à un problème d’horaire de cours qu’il y a entre l’université et l’institut auquel se déroule la formation. Mais cela ne m’a pas empêché de continuer mon élan. Malgré les oiseaux de mauvais augures qui me chantent qu’il est impossible de suivre deux lièvre à la fois. J’ai eu l’audace et surtout la confiance en moi que je peux y arriver, il suffit de se mettre au travail. Je copiait et photocopiait les cours, je m’exerçais tous les soirs, je lisais toute la nuit, je dormais peu. Quand les résultats des examens finaux de la première année de la formation tombaient tout le monde était surprit, j’étais au rang parmi les trois premiers. Et à l’université, lors de la soutenance de mémoire de fin d’études, avec mon binôme, nous avons obtenu la meilleure note dans notre département. Pourquoi je raconte tout cela c’est pour dire que la réussite ne peut être qu’en ayant la confiance en soi.

6- Avoir des objectifs

C’est très important d’avoir des objectifs clairs dans la vie. Le mieux serait même de les mettre en écrit. Je dois savoir très clairement l’emploi que j’ai envie d’occuper, ce que je veux posséder, l’activité que je veux mener et qui correspond à ma passion, etc. Et à propos de la passion justement, il semble que les gens qui ont une activité parallèle correspondant à leur passion, à coté de leur activité principale, sont plus heureux.

Il ne suffit pas seulement d’avoir des objectifs. Il faut y tenir pour que cela se réalise. Et cela n’est pas possible sans patience et surtout sans visualisation.

7- Avoir un esprit d’initiative

Etre proactif, c’est être prêt à agir à tout moment. Essayer, faire des erreurs, apprendre de ses erreurs, reprendre, corriger, refaire ; tels sont les actes de ceux qui aiment prendre des initiatives.

Sur la septième attitude, l’auteur affirme que la base toute initiative est la lecture. Quinze minutes de lecture quotidienne, c’est même bénéfique pour le cerveau. La lecture est pour le cerveau ce qu’est le sport pour le corps. Parfois on passe à côté de la réussite parce qu’il y a des révélations importantes qui sont consignés dans les livres et qu’on n’a pas pu lire pour expliquer.

L’Américain Stephan Covey, dans son livre «  les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent », préconise les actions suivantes : Soyez proactifs, Sachez dès le départ où vous voulez aller, Donnez la priorité aux priorités, Pensez gagnant/gagnant, Cherchez d’abord à comprendre, ensuite à être compris, Profitez de la synergie, Aiguisez vos facultés.

En parlant d’initiative, je me rappelle d’un ami de l’institut qu’on a intimement l’habitude de l’appeler « Homme d’initiative ». A l’institut nous percevions une bourse de 30 000F par mois, cette somme ne nous permettait pas de faire grande chose. Quand je dis grande chose ce n’est pas acheter une voiture ou un billet d’avion pour vacances à l’étranger. Non c’est juste que cet argent ne suffisait pas d’acheter par exemple des habilles ou des documents pour études. Donc « Homme d’initiative » nous a trouvé une solution. Nous nous sommes organisés en groupe pour créer une tontine. Une sorte de collecte d’argent chaque fois que la bourse est payée et donner à un membre, ensuite au suivant et la rente continue jusqu’au dernier. Donc cette initiative nous a permis de s’organiser pour satisfaire nos besoins essentiels afin de réussir dans nos études.

8- Etre tolérant et patient

La tolérance, c’est la capacité d’admettre le point de vue d’autrui, d’avoir de l’ouverture d’esprit et de supporter sans difficulté une chose.

Dans la huitième attitude Laring Baou cite également l’affirmation du Dalaï Lama « Le seul moyen contre la colère, c’est la pratique de la patience et de la tolérance ». C’est dire que pour être tolérant, il faut pratiquer la patience. Ce qui n’a rien à avoir avec le laisser-aller et le laisser-faire. C’est une certaine aptitude à rester inébranlable, à ne pas se laisser submerge par les circonstances ou les événements. C’est une force. Il faut être tolérant vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis des autres. Il faut admettre que dans la vie, il y a des gens qui ont un caractère difficile. Il faut en avoir pitié et les aider à changer, non pas en les critiquant ni en s’énervant contre eux, mais en étant patient avec eux.

Souvent le cas d’intolérance sont la critique, le méprit, le rejet, la malédiction. Et les conséquences sont la haine, la colère, la jalousie…

C’est pourquoi l’auteur préconise quelques exercices à pratiquer régulièrement :

  • Eviter de critiquer inutilement ;
  • Trouver un point positif dans une situation grave ;
  • Ecouter et vérifier les informations, ne pas se fixer aux rumeurs ;
  • Reconnaître ses erreurs, ne pas chaque fois se justifier ;
  • Discipliner son esprit à dompter la haine, la colère, la jalousie, etc. et adopter une attitude positive à l’égard des autres, en relevant leurs qualités pour les en féliciter par exemple ;
  • Partager ses préoccupations.

9 et 10- Respecter les valeurs et avoir la foi

Aucun être humain n’accepte d’être tuer ou insulter et quand vous faites cela qu’on vous voit ou qu’on ne vous voit pas votre conscience va vous le rappeler tous les jours. Des gens qui ont tout pour être heureux mais ils ne sont pas parce que leur conscience n’est pas tranquille. C’est pour vous dire que ce n’est pas de la morale c’est des valeurs inerrantes à l’être humain qui sont inscrites profondément dans son cœur de respecter les gens, d’être honnête etc.

La foi est un besoin. Par expérience les gens qui ont de la foi surpasse mieux les difficultés que ceux qui ne l’ont pas. C’est à dire quelqu’un qui de la foi fait quelque chose si ça le dépasse ils les mets entre les mains de Dieu. C’est pour quoi en Europe il y a beaucoup de suicide, à un certain moment il y a un blocage. Donc la nature humaine est faites en sorte que ce que vous faites, ce que vous pensez a des concordances, ça conduit exactement à réaliser vos rêves.

Le livre est publié aux éditions SAO (Tchad).

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Commentaires

Josselin Magloire
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Salut mon bien cher ami et frère Harif,
Vraiment je te tire un coup de chapeau pour cet article sur les 10 conditions ou mieux les 10 conseils pour réussir sa vie.
Je suis parfaitement d'accord avec toi et cet article rejoint ce que je développement dans mon essaie titré : " Réussir sans vie, même sans diplôme" qui paraîtra en juin prochain, mais déjà disponible en format numérique. Je pense que vous faites un travail formidable à travail votre blog et je vous en félicite grandement et vous souhaite bon courage et bonne continuation.

Yacoub
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Bonjour mon frère Josselin Magloire, Merci beaucoup pour l'encouragement. J'attends avec un grand intérêt la sortie de votre livre pour le lire.