Turquie, une référence incontestable dans le domaine de la transplantation d’organe humain

Article : Turquie, une référence incontestable dans le domaine de la transplantation d’organe humain
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8 septembre 2016

Turquie, une référence incontestable dans le domaine de la transplantation d’organe humain

Du 17 au 19 août 2016 à l’initiative du Réseau international de transplantation d’organes (International transplant network), une fondation turque, un atelier international a été organisé à l’intention des journalistes, réalisateurs et chargés de communication de 14 pays africains. C’est Ihsan SENER, conseillé principal du président de la République de Turquie qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.

En effet, Eyüp KAHVECI président du Réseau international de transplantation a dans son intervention de circonstance, souligné l’importance de don d’organe pour sauver des vies humaines. A ce sujet, il déclare qu’aucun pays au monde ne peut en aucun cas résoudre à seul la problématique de la transplantation d’organe. L’importance du sujet nécessite une action de synergie à différent niveau et dans tous les pays du monde. D’où l’implication des communicateurs africains pour que la population du continent soit suffisamment sensibilisée.

ILYAS Benveniste membre du Conseil de la santé auprès du ministère turc de l’Economie et de la Santé, a souligné que ce genre de rencontre est capitale pour les responsables du domaine. Elle leurs permet de mieux mener leurs actions en faveur de la population. « Nous comptons sur les médias pour sensibiliser la population pour une prise de conscience générale sur l’ampleur de la maladie qui entraine le dysfonctionnement d’organe » dit-il.

Ihsan SENER, conseillé principal du président de la République de Turquie fait son discours d'ouverture
Ihsan SENER, conseillé principal du président de la République de Turquie fait son discours d’ouverture crédit photo: International transplant network

Après la phase protocolaire, d’éminentes personnalités se sont succédées au podium pour échanger avec les participants.

Il ressort que c’est à partir de l’an 2000 que les centres spécialisés dans le domaine de la transplantation d’organe se sont multipliés en Turquie.

Le pays compte aujourd’hui 78 centres de transplantation d’organes du rein et 38 autres du foie. Chaque année, environ 3000 transplantations d’organes sont réalisées, plus de 550 patients étrangers sont accueillis en Turquie par an. Ces derniers sont tous pris en charge par les structures privées et publiques à des coûts raisonnables a déclaré monsieur Eyüp KAHVECI.

L’ambition des autorités turques est d’accueillir, dans les prochaines années, un million de malades par an. Le taux de réussite de transplantation est estimé à 95 %. Le centre de transplantation n’ayant pas atteint ce pourcentage en deux ans de fonctionnement qu’il soit privé ou public, sera tout simplement fermé.

Le pays se montre rassurant sur le plan de la transplantation d’organe humain car les autorités surveillent de près les activités de ces centres spécialisés.

Les échanges se sont poursuivis dans les différents centres de transplantation d’organes visités par les participants. Il s’agit du MEMORIAL et l’hôpital universitaire ACIBADEM.

MEMORIAL est l’un des premiers centres autorisés à fonctionner, compte environ 6000 agents. Dans ce centre, plus de 2000 opérations de transplantation d’organe sont effectuées par an. Le taux de réussite est estimé à 99% a déclaré un responsable de MEMORIAL.

ACIBADEM est fondé en 1995 par Mehmet Ali AYDINLAR. Ce centre est aussi une référence en matière de santé publique, et en particulier la transplantation d’organes humains. Au cours des échanges techniques,

Professeur Remzi EMIROGLU manageur de cet hôpital universitaire, affirme que sa structure est dotée d’une technologie de pointe lui permettant de réaliser toutes sortes d’opérations.

ACIBADEM accueille les enfants dont l’âge atteint 6 mois et adultes d’au plus 70 ans. Les donneurs vivants sont d’abord examinés, une réunion est organisée au préalable avec la famille du donneur d’organe. L’opération du prélèvement d’organe est suivie d’une hospitalisation qui durera 5 jours, puis un contrôle médical mensuellement. Le professeur Remzi EMIROGLU explique qu’au bout de 6 mois, la partie prélevée se verra régénérer l’organe.

Après ISTANBUL, cape sur IZMIR la troisième grande ville de la Turquie. Les participants ont visité l’hôpital KENTE et se sont longuement échangés avec les différents responsables de cet hôpital. Ces responsables se sont succédés tour à tour au podium pour expliquer à l’assistance les activités de cet l’hôpital. Ici, c’est la sécurité sociale qui prend en charge les frais des opérations de transplantation d’organes. Les turques bénéficient donc de cette sécurité sociale. Selon un responsable, 67% des ressources financières de l’hôpital KENTE proviennent de la ville d’IZMIR, 28% d’autres régions du pays et 5% de l’étranger.

Pour offrir un soin de qualité et garantir une meilleure transplantation d’organe à ses patients, l’hôpital KENTE assure de manière permanente la formation de ses personnels à tous les niveaux.

Les chiffres avancés par les responsables de cet hôpital illustre bien les efforts et le sérieux dans cet hôpital pour sauver des vies humaines.

Outre ses activités quotidiennes, KENTE s’occupe également de l’entretien de la route le reliant à la ville d’IZMIR.

Depuis l’an 2000, les candidats donneurs d’organes sont de plus en plus actifs. Selon nos informations, plus de 1000 personnes attendent une opération de transplantation d’organes.

photo de famille de la cérémonie de clôture de l'atelier international sur la problématique de la transplantation d'organes humains crédit photo: International transplant network
photo de famille de la cérémonie de clôture de l’atelier international sur la problématique de la transplantation d’organes humains crédit photo: International transplant network
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Commentaires

D Marisa
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Pignalosa
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Je cherche un rein groupe sanguin b+